7 avril, 2015 - Le recours aux routes et aux pistes d’accès d’hiver est récemment devenu une option de moins en moins fiable en raison de la hausse des températures et de l’imprévisibilité des tendances météorologiques. De nombreuses collectivités des Premières Nations du Nord ontarien sont vulnérables à cause des effets négatifs du changement climatique, car elles dépendent d’une température froide uniforme pendant l’hiver, afin de soutenir leurs modes de vie économique, social et traditionnel. Les membres des collectivités ici et dans tout le Nord canadien, ainsi que les scientifiques, disent que le changement climatique été graduel jusqu’à il y a 10 ans, mais depuis, les tendances météorologiques ont commencé à changer de façon considérable. Selon le Centre autochtone des ressources environnementales (CARE), « les précipitations saisonnières, le nombre des jours sans glace et la fréquence des incidents graves liés à la température ont tous fluctué davantage. Les prévisions du réchauffement climatique, même à de hautes altitudes, contiennent toutes des hausses dramatiques pouvant atteindre huit degrés en ce qui concerne la température moyenne pour le reste du siècle, ce qui détériorera davantage les conditions du transport hivernal[i]. »