Vie à prix abordable TBay vs TDot
16 Mai 2019 - Ce blog est apparu pour la première fois dans l'édition de janvier du Walleye.
Nous avons tous entendu dire que les coûts élevés du gaz, de l’électricité et de la nourriture rendent inabordable la vie dans le Nord, mais est-ce vrai? Examinons certains indices du coût de la vie, afin de trouver comment Thunder Bay se situe par rapport au reste de la province.
Pour dissiper un mythe répandu, disons que vivre à Thunder Bay ne signifie pas y faire moins d’argent qu’ailleurs. En 2015, le salarié médian à Thunder Bay recevait en fait 5,7 % de plus que son homologue provincial et presque 16 % de plus que le salarié médian à Toronto.
Pour explorer le logement à prix abordable, nous utilisons comme indice « prix du logement ». Ceux-ci englobent tous les frais d’hypothèque/location/copropriété, ainsi que les impôts fonciers et les services publics, notamment le chauffage et l’électricité. Tous ces coûts étant pris en compte, en 2015, le propriétaire médian d’un logement à Thunder Bay économisait 423 $ par mois, par rapport à la médiane provinciale connexe. Cela représente 5 076 $ annuellement et 7 440 $ de moins que pour un propriétaire à Toronto. Il y avait une différence similaire dans les données de l’Enquête nationale auprès des ménages 2011, et si cette différence s’est maintenue pendant les années intermédiaires, le propriétaire médian de logement à Thunder Bay pourrait avoir économisé plus de 25 000 $ sur son logement, comparativement à son équivalent provincial. L’écart de prix est beaucoup plus étroit lorsqu’il s’agit de location, mais le locataire médian à Thunder Bay paie encore 70 % de moins que celui de Toronto.
La valeur médiane d’un logement à Thunder Bay est inférieure d’environ 170 000 $ par rapport à la médiane provinciale, et d’à peu près 371 000 $ de moins qu’à Toronto. Les logements à Thunder Bay sont donc moins coûteux, mais ils sont aussi généralement plus grands. Les logements de Thunder Bay ont en moyenne presque une pièce et demie de plus que ceux de Toronto, et ce, pour à peu près un tiers du prix. Entre des revenus similaires et des coûts de beaucoup inférieurs pour le logement, une personne peut payer plus rapidement une hypothèque à Thunder Bay qu’à de nombreux autres endroits de la province.
Compte tenu de ces statistiques favorables pour le revenu et le logement, il n’est pas étonnant que Thunder Bay se trouve au-dessus de la moyenne en matière de logement à coût abordable. Selon Statistique Canada, si 30 % ou plus du revenu d’un ménage est dépensé pour le logement, cela indique du logement à un prix inabordable. En Ontario, 19,8 % des propriétaires vivent dans un logement à prix inabordable, par rapport à seulement 10,2 % chez les propriétaires à Thunder Bay. De plus, à Toronto, pas moins de 27.4 % de propriétaires vivent dans un logement à prix inabordable.
Les habitants de Thunder Bay semblent avoir des coûts de logement considérablement inférieurs à ceux du reste de la province, tout en ayant un revenu comparable. Soyez à l’affût d’un prochain article de l’IPN, axé sur la façon dont ces coûts et d’autres se comparent pour une famille de quatre dans des villes de la province.
Ces données ont été obtenues lors de la recherche pour un prochain article de l’IPN, rédigé par Anthony Noga, « Histoire de dix villes : comparaison du coût de la vie entre le Nord et le Sud de l’Ontario ». Si vous souhaitez en savoir davantage, inscrivez-vous aux mises à jour de l’IPN à son site Web, www.northernpolicy.ca; vous serez alors prévenu dès que possible après la parution d’un article.
Anthony Noga est l'analyste de recherche à l'IPN.
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