Expérience Nord 2021 (Été)
L’une des questions qui reviennent le plus souvent durant les entrevues concerne le déroulement d’une journée typique à l’IPN. À vrai dire, nous préférons y répondre : « Ça dépend. » Cet été n’a certainement pas fait exception, et nos stages nous ont permis de faire avancer une variété de projets liés aux politiques, aux communications et aux finances. Nous sommes encore une fois extrêmement fiers de ce que ces jeunes professionnels apportent à l’équipe et à l’Institut dans son ensemble.
Bien que l’été tire à sa fin, notre cohorte de l’été 2021 a décrit son expérience ci-dessous. Nous considérons leur progrès professionnel comme l’un des meilleurs moments de l’année ici à l’IPN, et nous avons hâte de voir ce qu’ils accompliront dans le futur.
Clairissa Pietron, (Hearst)
Est-ce que tu t’es amusée pendant ton stage d’été? Mes journées consistaient à travailler dans mon domaine après les études supérieures en tant qu’analyste des politiques, à acquérir une expérience indispensable, à établir des liens significatifs et à apprendre beaucoup de choses au quotidien. Les soirs et les fins de semaine rimaient avec faire de la randonnée, nager, explorer, jouer au golf, se faire des amis et manger des plats délicieux.
Je n’aurais pu espérer mieux, surtout en cette période de pandémie mondiale. Ma participation en tant qu’analyste des politiques au programme de stage estival d’Expérience Nord fut inoubliable. J’ai passé l’été à Hearst, une ville du centre de l’Ontario qui est à 95 % francophone. Je suis tombée instantanément amoureuse de l’environnement de cette petite ville du Nord de l’Ontario. Ça m’a fait beaucoup de bien, car je me suis éloignée de l’agitation d’une région métropolitaine du Sud de l’Ontario.
Ce stage d’été m’a également appris beaucoup de choses sur les régions du Nord de l’Ontario et m’a permis d’analyser les perspectives stratégiques à travers d’un « angle du Nord ». Durant cet été, mes projets étaient principalement axés sur l’infrastructure, car j’ai effectué des recherches sur les besoins uniques des régions du Nord de l’Ontario et j’ai travaillé dans le but de proposer des solutions et des recommandations dans mes prochaines publications. Cet été, j’ai eu l’occasion de développer mes compétences de recherche, de rédaction, d’analyse et de révision des compétences que je « maîtrisais » à l’école supérieure.
J’ai hâte de découvrir la suite, merci à l’IPN!
Avery Cole (Kirkland Lake)
Lorsque je suis arrivée pour la première fois à Kirkland Lake, j’ai immédiatement été accueillie par le chien de ma propriétaire, Toto. Le nom me semblait approprié, car en regardant autour du petit centre-ville de cette ville minière du Nord-Est, je me suis rendu compte que je n’étais plus au Kansas.
Au début de ce stage d’été, j’étais enthousiaste à l’idée d’être si proche de la nature. Je prenais du plaisir à m’aventurer seule dans les sentiers locaux pendant mes temps libres après le travail. Cependant, j’ai vite compris que les collectivités du Nord-Est ont bien plus à offrir que leurs chutes d’eau et lacs pittoresques.
Peut-être que c’est un cliché, mais les gens des petites villes du Nord de l’Ontario sont particulièrement sympathiques. J’ai découvert à Kirkland Lake que tout le monde avait une histoire. Vous pouvez à la fois y rencontrer un cousin qui vit dans votre ville d’origine, et y obtenir des conseils sur les meilleurs endroits où pêcher. Bien que je sois la seule employée de l’IPN vivant en zone urbaine et que je vive à sept heures de ma famille, je ne me suis jamais sentie trop seule. Les sentiments de paix et de sécurité que l’on ressent en vivant dans une ville où tout le monde se connaît sont sans pareil, comparés aux expériences que j’ai eues dans d’autres collectivités.
Passer l’été à effectuer des recherches sur le bien-être des personnes âgées dans le Nord, l’Ouest et le Centre de l’Ontario m’a permis d’en apprendre davantage sur l’impact de l’isolement social et l’importance des réseaux d’aide informels. Lorsque j’ai déménagé à Kirkland Lake pour la première fois, j’ai été frappée par la solidité des liens qui unissent la collectivité et la façon dont le capital social fonctionne au sein de cette dernière. Le fait de vivre ici et de rencontrer les membres de la communauté qui travaillaient pour résoudre les problèmes sur lesquels j’écris a eu un impact profond sur moi en tant que chercheuse et écrivaine. Cette occasion de stage est inestimable, et j’espère que les futurs stagiaires d’EN seront en mesure de progresser et d’apprendre comme j’ai eu l’occasion de le faire tout au long de l’été.
William Dunstan, (Hearst)
En tant qu’étudiant en politiques publiques qui, avant cet été, avait vécu à Ottawa toute ma vie, déménager à Hearst pour effectuer un stage à l’IPN était une occasion que je ne pouvais pas manquer. Le programme Expérience Nord m’a permis d’explorer une nouvelle région du Canada et d’œuvrer en politique à l’extérieur de la « bulle d’Ottawa », et je n’ai certainement pas été déçu!
J’ai eu l’occasion de me plonger dans des domaines politiques à l’IPN, allant du transport à l’immigration en passant par le développement économique au niveau communautaire. J’ai évolué en tant que chercheur, et je maîtrise maintenant des outils numériques dont je n’avais même pas entendu parler avant cet été!
Participer au programme d’Expérience Nord signifie également vivre bon nombre des problèmes sur lesquels vous travaillez. Les autres approches en matière de construction et de conception de routes dans les régions du Nord, de l’Ouest et du Centre de l’Ontario ont été un sujet fascinant que j’ai exploré devant mon ordinateur. Mes recherches sont devenues encore plus intéressantes lorsque j’ai traversé ces autoroutes et que j’ai observé les conséquences des lacunes du réseau. Ce sentiment de proximité avec mon travail au quotidien a rendu cette expérience particulièrement gratifiante.
Les joies du programme d’Expérience Nord se prolongent au-delà de la journée de travail. Mes aventures de fin de semaine m’ont amené dans diverses collectivités tout au long et au-delà de la route 11, ainsi que dans la sublime forêt boréale, où j’ai passé des journées de vélo et de randonnée pédestre mémorables. Compte tenu du grand nombre d’activités de plein air proposées, Hearst est une région où l’on se sent bien en tout temps – surtout pendant une pandémie!
Je recommande le programme d’Expérience Nord aux personnes qui souhaitent améliorer leurs compétences en recherche, mieux comprendre les régions qui composent le Nord de l’Ontario et acquérir le savoir-faire des équipes intelligentes, solidaires et amusantes de l’IPN!
Lindsay Bain, (Sioux Lookout)
Même si la COVID-19 a causé des difficultés au sein de cet emploi estival, les mots ne suffisent guère pour exprimer à quel point je suis reconnaissante et à quel point cette expérience a eu un effet positif sur mon progrès personnel et professionnel. Cet été, j’ai travaillé comme analyste des politiques dans le cadre de projets explorant l’impact de la Commission des Indiens de l’Ontario (CIO), les tendances en matière d’immigration et le logement abordable. De plus, j’ai collaboré avec l’équipe pour élargir la cartographie des actifs vers les régions du Nord de l’Ontario. L’occasion de travailler sur des projets aussi essentiels et importants dans le Nord de l’Ontario (qui occupe une place très importante dans mon cœur, car je m’y sens toujours comme chez moi) a dépassé largement toutes mes attentes.
Je suis sortie de ma zone de confort et j’ai appris de nouvelles méthodes de rédaction et d’expression. J’ai été encouragée à appuyer et à soutenir les projets et les conférences des autres membres du personnel. De plus, j’ai eu l’occasion de progresser grâce à des ateliers de développement professionnel et à des mesures de soutien à l’éducation, tout en acquérant une expérience pratique de la recherche et des données! Faire partie d’une équipe composée de personnes aussi intelligentes, talentueuses, pleines d’esprit et solidaires fut incroyable. Il est difficile d’égaler une telle ambiance de travail! Nos plaisanteries, nos conversations et nos Vendredis amusants me manqueront terriblement. J’ai hâte de voir le chandail de Noël de Yeti.
« À moins que quelqu’un s’en soucie autant que vous, rien ne s’améliorera. Rien du tout. » – Dr Seuss, Le Lorax
Holly Parsons, (Sioux Lookout)
Au début du mois de mai, j’ai fait mes valises, j’ai dit au revoir à mes amis et à ma famille, et j’ai pris la direction du Nord pour y passer l’été! J’ai parcouru 1 639 km entre l’une des villes les plus au sud du Canada et le « Carrefour du Nord », plus communément connu sous le nom de Sioux Lookout, et ma nouvelle maison pour les quatre prochains mois. J’étais remplie d’enthousiasme à l’idée d’être dans un nouvel endroit et au début de ma carrière d’analyste des politiques. Ainsi, j’ai plongé dans la recherche sur le coût de la vie dans le Nord, tout en explorant le vaste paysage qui m’entourait pendant les fins de semaine.
J’ai appris très vite que le fait d’être une nouvelle arrivante dans une petite collectivité du Nord de l’Ontario pendant les mois d’été présentait beaucoup d’avantages. Le climat chaud a permis la pratique d’une liste infinie d’activités de plein air auxquelles les résidents fiers avaient hâte que je participe. Grâce à la gentillesse des personnes que j’ai rencontrées, j’ai passé toutes les fins de semaine à faire des excursions en bateau, de la randonnée, de la baignade dans les lacs ou à découvrir diverses plages jusqu’au coucher du soleil.
Au-delà du bronzage, j’ai acquis une connaissance approfondie de l’économie, de la durabilité et des défis du Nord de l’Ontario, et c’est ce qui compte le plus. Je suis fière que mes recherches contribuent aux efforts actuels de l’IPN pour faire du Nord une région résiliente et robuste. Mon interprétation des politiques publiques, de la collecte de données et de la rédaction de rapports s’est améliorée considérablement, tout comme mes compétences en analyse et en communication. Entre-temps, je suis tombée amoureuse du Nord de l’Ontario. Cette expérience, la ville de Sioux Lookout et les personnes que j’y ai rencontrées resteront gravées dans mon cœur à jamais. Je sais que j’y reviendrai dans l’avenir. Je remercie l’IPN pour cette formidable occasion.
Emma Dingle, (Sault Ste. Marie)
Si quelqu’un m’avait dit, il y a un an, que je serais stagiaire dans le monde inconnu des politiques publiques tout en développant mes capacités graphiques, j’aurais bien ri. Et pourtant, c’est bel et bien arrivé. J’ai effectué un stage en conception graphique dans le cadre du programme d’Expérience Nord, et je dois vous dire que j’ai passé un été exceptionnel à l’Institut des Politiques du Nord.
En tant que spécialiste des affaires mondiales et des arts numériques, j’ai sauté sur l’occasion de postuler un poste de graphiste à Sault Sainte Marie, ma ville natale. Travailler pour l’Institut des Politiques du Nord a été une expérience incroyable qui a non seulement amélioré mes compétences en matière d’image de marque et de conception, mais qui a également mis à l’épreuve ma polyvalence en tant que conceptrice graphiste. Tout au long de l’été, j’ai été responsable de la création de divers graphiques, illustrations et logos pour les plateformes de médias sociaux et le site Web de l’IPN. On m’a également confié la tâche de concevoir et de présenter des rapports de recherche, des commentaires et à peu près toute sorte de publication.
Le point culminant de mon séjour chez l’IPN a été la réalisation et le tournage d’une vidéo promotionnelle pour le programme de stages d’Expérience Nord – un véritable projet de rêve. Il s’agissait d’effectuer un voyage de trois jours dans le Nord de l’Ontario pour interroger mes pairs et explorer diverses collectivités comme Hearst, Kirkland Lake et Sudbury.
Malgré les défis et les limites liés à la pandémie de COVID-19, j’ai tout de même réussi à interagir, collaborer et communiquer virtuellement avec mes adorables collègues. L’esprit et l’humour du personnel de l’IPN ont rempli mon été de plaisir et de rires sans fin.
À ma grande surprise, le monde peu familier de la politique publique est désormais familier, et je suis infiniment reconnaissante d’avoir participé à cette expérience. Je n’aurais pas pu espérer une meilleure expérience de stage à l’Institut des Politiques du Nord!
Andrew Jalak, (Sault Ste. Marie)
J’ai participé au programme de stage Expérience Nord de l’IPN à deux reprises, et je peux vous confirmer que ma deuxième expérience à l’IPN a eu un impact incroyable. Non seulement j’ai développé mes compétences en communication, mais j’ai aussi amélioré mon esprit de travail d’équipe au sein d’une organisation. Tout au long de l’été, j’ai contribué à la gestion des médias sociaux, aux mises à jour du site Web (à la fois en publiant du contenu et en remaniant la présentation), à la création de bulletins, à la rédaction de puces politiques, à la diffusion de communiqués de presse, au suivi des mentions dans les médias, et bien plus encore. L’IPN a joué sans aucun doute un rôle dans mon développement en tant qu’employé et en tant qu’individu d’une manière générale. En développant les compétences que j’ai acquises l’an dernier à l’IPN, j’ai assimilé une très grande connaissance de nombreux aspects de la communication, pas spécialement du domaine en tant que tel, mais de la communication entre collègues, supérieurs, journalistes et membres de la communauté.
Lorsque j’ai quitté l’IPN l’an dernier et que j’ai repris mes études, j’ai été agréablement surpris de la façon dont le temps que j’ai passé à l’Institut des politiques du Nord a influencé mes capacités générales en tant qu’étudiant. J’ai remarqué que je réagissais au travail de groupe d’une manière plus organisationnelle, par exemple, en identifiant les personnes qui étaient compétentes dans un certain domaine et en leur attribuant une tâche pour l’ensemble du groupe. De plus, mes compétences à l’écrit ont radicalement changé – j’ai remarqué que j’étais plus direct et pertinent.
Je suis convaincu que le temps que j’ai passé à l’IPN a eu une grande influence sur ma capacité d’être un étudiant, un employé, un chef et simplement un membre actif de ma collectivité. Alors que mes études reprennent, j’ai hâte de travailler avec mes pairs et mes professeurs pour voir comment mes compétences en communication se sont améliorées. Je suis extrêmement reconnaissant à l’IPN et au personnel de m’avoir donné l’occasion d’apprendre et de progresser. J’encourage fortement toutes les personnes qui s’intéressent à l’IPN à en apprendre davantage et à découvrir comment elles peuvent rejoindre une institution aussi importante, inclusive et percutante. Merci à l’IPN, à Charles, Rachel et Krissie!
Gillian Sgambelluri, (Thunder Bay)
Ce qui a commencé par être un défi de taille pour résumer 16 semaines en un maximum de 300 mots s’est transformé en l’occasion de partager tout ce que j’ai vécu à l’IPN. Ce défi est d’autant plus difficile à relever, surtout quand je pense aux membres de ma famille, et à tous les efforts qu’ils fournissent pour assimiler ce que je leur explique quand je découvre une chose intéressante en rapport à la finance, alors que je sais pertinemment qu’ils vont se perdre dès que je prononcerai le mot « feuille de calcul ».
J’ai pu acquérir une expérience professionnelle dans mon domaine en tant qu’adjoint à l’administration et à la comptabilité. J’ai travaillé sur divers projets, notamment la préparation du portefeuille de revenu mensuel, l’aide à la préparation de la vérification, le paiement, le traitement des factures et l’acquisition de connaissances sur Sage, un logiciel de comptabilité (mon préféré). J’ai l’impression d’avoir gagné un tout autre sentiment de confiance à l’égard de mes compétences en comptabilité. Ce sentiment me sera d’une grande utilité à la session d’automne, lorsque j’entreprendrai ma deuxième année de gestion à l’Université Lakehead.
Bien que j’ai dû passer la majeure partie de mon temps à travailler seul au Service des finances, je me suis senti très chanceux d’avoir passé du temps avec mes collègues et d’en avoir appris davantage sur les projets qui les passionnent après avoir participé à la Semaine virtuelle du personnel. Étant donné que je suis né et que j’ai grandi à Thunder Bay, mes collègues m’ont permis d’acquérir une nouvelle perspective et d’accéder à beaucoup d’informations sur la collectivité dans laquelle j’ai grandi, et je leur en suis très reconnaissant.
Je tiens à remercier tout le monde à l’IPN, et en particulier Krissie Rose de m’avoir soutenu, mis à l’épreuve et d’avoir cru en mes capacités à réussir dans ce poste de travail. Votre soutien et vos conseils étaient incroyables, mais votre amitié l’était encore plus. Je préfère ne pas vous dire au revoir, mais plutôt à bientôt!
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