Camp Rainbow – Histoire de réussite

Le 30 juillet 2018 - Un camp d’été LGBTQ2+ (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, transsexuels, queers, bispirituels) internationalement connu change des vies…, et il se trouve dans un petit village du Nord ontarien, à seulement 40 minutes au nord-est de Sault Ste. Marie.


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Le Camp Rainbow, fondé en 2012 par Harry Stewart, natif de Thessalon, est un camp estival ayant pour objet de créer un espace sûr pour les jeunes LGBTQ2+ du Canada et des É.-U. Ce camp d’été a atteint sa pleine capacité au cours des dernières années et continue de croître, offrant une expérience qui change la vie du personnel, des campeurs et des bénévoles. Le Camp offre à de jeunes adultes (de 12 à 17 ans) des occasions de se faire de nouveaux amis et de perfectionner des habiletés grâce à une programmation de camp classique ainsi qu’innovatrice. 

Ce camp est unique en Amérique du Nord, car c’est le seul camp LGBTQ2+ qui ne se concentre pas sur le développement du leadership. Le fonctionnement quotidien ressemble à celui de n’importe quel autre camp d’été, y compris des activités telles que des jeux à l’extérieur, de l’artisanat, de la natation, des films, des danses et, évidemment, à chaque fin de journée, un feu de camp et des chansons. À ces activités s’ajoutent divers ateliers à chaque jour et qui couvrent des thèmes tels que l’exploration de l’identité, la santé sexuelle et des gais, les droits de la personne, etc. Ces ateliers permettent aux jeunes de parler franchement les uns avec les autres de leurs histoires et d’apprendre de leur conseiller.

Les autorités du camp tentent d’apparier le campeur à un conseiller – ainsi, s’il y a 35 campeurs qui se trouvent au camp pendant une semaine, il y aura sur place 35 conseillers et bénévoles offrant le meilleur soutien possible.

Au Camp Rainbow, les jeunes qui y viennent en partent autonomisés et inspirés. Lillith, une campeuse de 13 ans déclare ceci dans une vidéo de CBC : « Ici… la norme est qui que vous soyez et quel que soit votre mode d’expression personnel… au départ vous avez l’impression de pouvoir être plus fidèle à vous-même en public. Je peux m’exprimer de beaucoup plus de façons [qu’à mon arrivée]. »

Le Camp Rainbow offre un deuxième programme de deux semaines, Chefs en formation, pour les jeunes de 17 et de 18 ans qui s’occupent de formation; l’objectif final est de permettre aux participants d’aider des campeurs plus jeunes, avec le soutien de conseillers.

Pour que le camp estival fonctionne, il faut de l’argent. En tant qu’organisme sans but lucratif, la Welcome Friend Association et le camp Rainbow dépendent de collectes de fonds pour assurer la survie du camp. Le coût approximatif d’un séjour d’une semaine au camp est de 1 500 $ par personne. Le personnel du Camp Rainbow réalise que, parfois, les familles se heurtent à des obstacles, raison pour laquelle nous ne demandons aux campeurs qu’une petite partie de cette somme. Le Camp offre un service de parrainage aux campeurs canadiens qui ont un coût élevé de transport. Des places sont également réservées aux enfants de familles d’accueil, etc.

Ensemble, les conseillers, les voyages, la nourriture et les fournitures, etc. coûtent à l’Association approximativement 50 000 $ par semaine, par été. Actuellement, le Camp ne répond pas aux critères d’admissibilité de grosses subventions en raison de la courte durée de ses activités. Afin de couvrir les dépenses de chaque été, le Camp dépend strictement de dons privés et d’entreprises, de fondations, d’activités de collecte de fonds et d’autres appuis. 

Ce petit village du Nord ontarien a pris position et est épaulé par de nombreuses personnes célèbres, dont l’acteur et comique Colin Mochrie et son épouse; l’actrice Debra McGrath (qui a un enfant transgenre); l’animateur canadien d’émissions de télévision, Rick Mercer; la vedette de l’émission célèbre de TLC « I am Jazz », Jazz Jennings.

« Il est fascinant d’avoir des porte-parole comme Colin et Deb, dit Harry. Ils ont également eu une collecte de fonds au centre-ville de Toronto, auprès de la foule d’une salle comble (dans laquelle 1 200 personnes étaient présentes). J’aime voir que des gens de Toronto soutiennent notre camp du Nord ontarien. »

Histoire des débuts

Le camp Rainbow a débuté lorsque qu’un groupe du Nord ontarien, consacré à l’éducation et aux ressources pour la collectivité LGBTQ2+, la Welcome Friend Association, a décidé de rencontrer des groupes religieux aux fins de séances d’information. Ces séances étaient partagées entre la Welcome Friend Association et les groupes religieux; toutefois ils ne se rassemblaient et ne nouaient de nouvelles relations que pendant tes pauses pour le repas de midi.

Harry a remarqué que peu de jeunes participaient à ces séances. C’est alors qu’il a rencontré son conseil d’administration et lancé l’idée du « Camp Rainbow » – un camp d’été qui donnerait aux jeunes LGBTQ2+ un esprit communautaire leur permettant de se sentir en lieu sûr et d’avoir l’impression de faire partie de quelque chose. Harry et son équipe ont commencé leur recherche en se rendant à un camp semblable à Seattle.

En 2012, première année du camp, il y avait 12 campeurs. Maintenant, six ans plus tard, il y a 100 campeurs et plus qui assistent sur une période de trois semaines. Harry dit que le taux de participation a monté surtout en raison du bouche à oreille de jeunes et de leur famille, et ce taux continue à la hausse grâce au pouvoir des médias sociaux.

Pour en apprendre davantage sur le Camp Rainbow ou la Welcome Friend Association, vous pouvez consulter le site Web ici. Pour donner de l’agent et offrir de l’aide cliquez ici.

Pour d’autre information, vous pouvez communiquer avec Harry Stewart, à hstewart@welcomefriend.ca ou Chris Southin, à csouthin@welcomefriend.ca

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Jenna Marsh est une agente des communications de l’Institut des politiques du Nord.

 


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