Les stages d'été 2015 de l'Institut des politiques du Nord tirent à leur fin
31 août, 2015 - Cet été, l'Institut des politiques du Nord a eu le plaisir de travailler avec un groupe inspirant de jeunes adultes du Nord ontarien, dans le cadre de son programme de stages annuel. Ces huit stagiaires, tous ayant des acquis éducatifs et professionnels différents, ont offert à l'Institut des politiques du Nord de nouveaux points de vue sur la recherche existante ainsi que des idées innovatrices sur les façons de faire croître le Nord ontarien. En échange, l'Institut des politiques du Nord a fourni à ces stagiaires un espace permettant d'améliorer leurs compétences en recherche et en analyse des politiques, puis d'avoir une compréhension meilleure des défis et beautés uniques du Nord ontarien. Ci-dessous, les stagiaires d'été 2015 de l'Institut des politiques du Nord révèlent ce que cette opportunité a signifié pour eux.
Bureau de Sault Ste. Marie : Jamie McIntyre, Mandy-Jean Masse
L'été a été marqué par une brise agitée de conversations sur ce qui rend le Nord ontarien unique et fait qu'il mérite des discussions sur les politiques publiques ainsi que traitant du caractère et des problèmes de la région. Nous voulons remercier tous ceux qui ont parlé avec nous cet été de développement économique dans leur collectivité respective, dans le cadre du projet Know the North (connaissez le Nord). Nous avons l'impression d'avoir reçu quelque chose de spécial de chacun de vous et veillerons à transmettre cette information et ces perceptions à l'Institut des politiques du Nord.
Nous avons eu l'occasion de travailler depuis le Shingwauk Residential Schools Centre, à 'Université Algoma, qui est en soi un endroit vivant. Avec une belle décoration artistique et la présence de la collection des rapports de la Fondation autochtone de guérison, vous ne vous sentez jamais trop loin d'une excellente idée, et il a été évident que c'était un lieu de travail inspirant.
L'Institut des politiques du Nord donne à chacun de ses employés un emploi, mais aussi une occasion claire d'apprendre. Charles (président et chef de la direction) et Sam (directeur général) sont des mentors exceptionnels qui encouragent et informent leurs employés et donnent l'impression de faire partie de l'équipe. Bien que les bureaux se trouvent à trois emplacements, de l'unité est ressentie, et il y a le sentiment de travailler ensemble pour un objectif commun. Nous accordons du prix à l'esprit inclusif de l'Institut, à la passion pour l'éducation publique, et nous suivrons certainement de près les nouveaux enjeux soulevés par Franc Nord, afin de nous tenir au courant.
Merci beaucoup de nous avoir accueillis cet été! Meilleurs vœux à tous, Mandy et Jamie
Bureau de Sudbury : Trevor McQuillan, Lauren Rainsford, Alex Berryman
Avec l'approche de la fin de notre stage, nous passons au stade de la réflexion qui accompagne nécessairement la fin d'une affaire importante. Repassant tout ce que nous avons appris, accompli et expérimenté cet été, nous voyons émerger des formes de sagesse. La première est que chaque grande idée commence par une conversation. Les conversations des serveuses peuvent conduire à des découvertes sur le marché du travail local; une conversation informelle de déjeuner entre collègues de travail peut déboucher sur de nouveaux projets. Bien que ce soit vrai dans la vie, ce thème l'est particulièrement pour l'Institut des politiques du Nord. Celui-ci est le seul institut ayant pour engagement de faire participer activement les gens qu'il est destiné à servir. Il fonctionne en raison des apports des Ontariens du Nord. Ainsi, chaque conversation avec une personne du Nord peut potentiellement aider à élaborer un programme de recherche ou à préciser un domaine prioritaire, et ce, parce que nous prenons alors le pouls du Nord. Il n'y a pas de tour d'ivoire ici.
Travailler avec l'Institut des politiques du Nord nous a également permis d'ouvrir les yeux sur le vaste potentiel économique du Nord ontarien ainsi que de constater la ténacité et la nature innovatrice des Ontariens du Nord. La fermeture récente de scieries et les chiffres à la baisse de la population pourraient donner à quelqu'un l'impression que le Nord décline. Bien que, oui, le Nord ait encore à résoudre son problème de migration nette, le niveau existant d'innovation dans le Nord raconte une histoire différente. Il signale la résistance du Nord et son désir de s'adapter en fonction de l'évolution des circonstances. Tout comme la ville de Sault Ste. Marie a dû s'adapter à la fermeture du poste de traite de la baie d'Hudson en 1869, avant de devenir le lieu de la sidérurgie et de la puissance énergétique qu'elle est aujourd'hui, le Nord fait de même. Thunder Bay explore l'option du tourisme de la plongée, North Bay possède un centre d'innovation de la biomasse, et Sudbury a lancé avec succès un festival d'art et de musique. Globalement, l'expérience acquise au travail à l'Institut des politiques du Nord est d'une valeur inestimable. Nous avons eu la chance de voir de près la politique publique, de faire partie d'une équipe passionnée et tricotée serrée, de participer aux débats sur les enjeux du Nord ontarien, puis surtout, d'aider à améliorer l'endroit que nous appelons notre chez-nous. Alors, même si certains bureaux ont des imprimantes de travail et la climatisation, l'Institut des politiques du Nord a du cœur et la capacité d'influencer le changement; dans le grand ordre des choses, c'est ce qui compte vraiment.
Alex Berryman, Trevor McQuillan et Lauren Rainsford
Bureau de Thunder Bay : Erin Estok, Matt Pascuzzo, Sydney Gingras
Le Nord ontarien est une région que chacun de nous considère comme son chez-soi. Qu'il s'agisse d'une nouvelle maison, d'une maison d'enfance, d'une maison secondaire, nous sommes tous fiers de nous appeler des « Nordistes ». Toutefois ce n'est qu'en « connaissant le Nord » mieux et l'Institut des politiques du Nord que nous avons réalisé dans quelle mesure il y avait de quoi être fiers.
Par notre stage à l'Institut des politiques du Nord, nous avons pris connaissance des problèmes difficiles du Nord ontarien ainsi que des nombreux organismes qui travaillent inlassablement à y remédier. Des organismes tels que la Commission de planification de la main-d’œuvre du Nord Supérieur, SHIFT, la Waubetek Business Development Corporation, les Chambres de commerce, d'autres groupes de réflexion peuvent être petits ou peu connus, mais ils sont pleins de personnes qui s'efforcent de faire du Nord ontarien un endroit formidable pouvant s'appeler chez nous. Ce sont des personnes auxquelles nous voulons ressembler – qui voient la beauté et le potentiel dans leur collectivité et ont la motivation pour aider à la faire croître. C'était pour nous un privilège d'apprendre de ces organismes et de travailler avec eux au cours de l'été.
Pendant que nous faisions corps et collaborions avec eux, nous avons clairement compris l'importance d'aller à la source lorsque nous cherchions à préciser les problèmes des politiques qui importaient le plus pour les Ontariens du Nord : les Nordistes eux-mêmes. Si vous voulez connaître les vrais problèmes, vous devez interroger les gens qui sont touchés; c'est exactement ce que l'Institut des politiques du Nord entend faire. Nous sommes extrêmement impressionnés de la façon dont l'Institut des politiques du Nord oriente la recherche très nécessaire sur le Nord, en approchant les personnes qui y vivent et y travaillent, afin de trouver ce que sont les réalités du Nord.
Nous croyons que le travail que fait l'Institut des politiques du Nord aide à faire entendre la voix du Nord. Il est temps que soient entendus les Nordistes et que le programme des politiques soit déterminé par les gens qui sont touchés dans leur quotidien. Nous sommes reconnaissants d'avoir pu bénéficier de l'occasion offerte par l'Institut des politiques du Nord et avons hâte de voir les changements continus que nous savons que l'Institut apportera dans le Nord ontarien.
Erin Estok, Matt Pascuzzo, Sydney Gingras
Si vous souhaitez faire partie de l'équipe de l'Institut des politiques du Nord, consultez notre page Carrières. Pour voir certains des travaux des stagiaires de cet été, cherchez les blogues suivants et davantage de publications rédigées par nos stagiaires dans le futur :
Rajeunir le vieux : Comment la réutilisation après adaptation change le le Mill Square de Sault Ste. Marie (par Mandy-Jean Masse) ?
Élimination du problème de l'itinérance dans le Nord ontarien : Le Nord ontarien est-il le prochain Medicine Hat? (par Lauren Rainsford) ?
Deux années, c'est trop court : raisons pour lesquelles une politique électorale personnalisée pour les Premières Nations est déterminante pour la stabilité (par Matt Pascuzzo) ?
Contenetecture – Prochaine étape de la construction d'habitations (par Alex Berryman)