Aliments à emporter au cours de la période de la COVID-19
4 mars 2021 - Ce blog est apparu pour la première fois dans The Walleye Magazine, mars édition.
Thunder Bay a une relation étroite avec la nourriture. Depuis les activités communautaires comme Northern Delights, jusqu’à la multitude de lieux de restauration qui soulignent l'esprit d'entreprise local, il y a de fortes chances que l'on trouve la bonne combinaison pour satisfaire toutes les envies.
Bien sûr, personne ne peut nier que, pendant l'année écoulée, la COVID-19 a influencé la relation des Canadiens avec les restaurants. Dans une étude de l’Université de Guelph, des chercheurs ont découvert que non seulement les citoyens préparent davantage de repas maison complets, mais que 70 % de ces personnes déclarent passer plus de temps à cuisiner à domicile. Du même coup, cela signifie que les familles ne dépenseront probablement pas autant d'argent pour la restauration. Toutefois, il ne faut pas comprendre que les choses vont mal tourner. Pendant que la pandémie continue de se propager, l’on s’attend à ce que les restaurants tirent profit d'applications de livraison telles que SkipTheDishes et Uber Eats
En effet, divers restaurants de Thunder Bay se sont adaptés à la nouvelle réalité des plateformes de livraison de nourriture. Et bien sûr, les facteurs de motivation des services alimentaires constituent un élément clé de ce travail. En 2016, il y avait 300 livreurs et chauffeurs de services de messagerie à Thunder Bay. En outre, la majorité d'entre eux étaient âgés de 35 à 54 ans, ce qui ressemble à ce qui se passe dans d'autres grandes collectivités du Nord ontarien.
De plus, bien que le salaire horaire médian des livreurs d’aliments dans le Nord-Ouest ontarien ait été le plus bas de la province (16,00 $), il était plus élevé qu’à d'autres endroits au Canada, sauf en Saskatchewan, en Alberta et dans la majeure partie de la Colombie-Britannique. La médiane horaire du Nord-Est ontarien n'était que légèrement plus élevée, à 16,80 $.
En plus de la livraison en ligne, Thunder Bay a été innovatrice d'autres façons. Par exemple, la brasserie Sleeping Giant Brewery Company (SGBC) a lancé sa troisième campagne annuelle Craft Cares. Dans le cadre de cette initiative, il s’agit de donner 0,50 $ à des organismes de bienfaisance locaux, et ce, pour chaque produit SGBC vendu dans les établissements participants, dont beaucoup sont des restaurants qui proposent des mets à emporter. Les restaurants locaux ont choisi de mettre l'accent sur les animaux, les jeunes et les enfants, la santé, l'accessibilité des aliments, etc.
Au fil des ans, la ville de Thunder Bay a mis l'accent sur le soutien à la nourriture locale. À partir de 2008, la charte alimentaire de Thunder Bay a été soutenue par la municipalité et le conseil des services sociaux du district, ce qui, quelques années plus tard, s’est poursuivi lors du sommet régional sur l'alimentation, alors par la recommandation d’élaborer une stratégie alimentaire. En outre, il y a aussi le Sustainability Plan (plan de durabilité) d’EarthCare Thunder Bay, lequel a pour objectif de créer « un système alimentaire local plus juste et plus durable à Thunder Bay, qui favorise la justice sociale, soutient la production, le stockage, la transformation, la vente et la distribution des aliments au niveau local ». De telles mesures contribuent à faire de Thunder Bay une collectivité durable et soucieuse de l'alimentation.
Dans l'ensemble, si la COVID-19 a modifié le paysage alimentaire ici et ailleurs, les gens et les restaurants s'adaptent du mieux qu'ils peuvent. En outre, des politiques ontariennes telles que la Loi de 2020 visant à soutenir les restaurants locaux peuvent aider à relâcher la pression que ressentent les restaurants. Cette loi précise que, pour les restaurants où les repas à l'intérieur sont interdits, les entreprises de livraison de nourriture ne peuvent facturer plus de 20 % de leurs tarifs lors d’une transaction. Si cette mesure n'est qu'une étape parmi d'autres pour nos restaurants préférés, elle atteint l’ensemble d’une collectivité.
Écrivez pour nous
Rachel Rizzuto est directrice de recherche pour l'IPN.
Le contenu du Puces Politiques du Nord est pour l’information et l’utilisation générales. Les vues exprimées dans ce blogue sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions de l’Institut des politiques du Nord, de son conseil d’administration ou de ses partisans. Chaque auteur assume toute la responsabilité quant à la précision et à l’intégralité de son blogue. L’Institut des politiques du Nord ne sera pas tenu responsable d’une erreur ou d’une omission dans cette information, ni d’un dommage causé par l’exposition ou l’utilisation de cette information. Tout lien vers un autre site Web ne signifie pas que l’Institut des politiques du Nord est d’accord avec le contenu de ce site, ni qu’il y assume une responsabilité.
L’Institut des politiques du Nord vous invite à lui faire part de vos observations et commentaires. Cette rétroaction ne doit pas dépasser 500 mots. Nous ne publierons aucun commentaire comportant des propos obscènes, désobligeants, haineux ou menaçants. Évitez le hors sujet en vous assurant que vos commentaires concernent les thèmes abordés dans ce blogue. Si vous présentez une réfutation ou un contre-argument, veuillez fournir des sources et des éléments de preuve. L’Institut des politiques du Nord se réserve le droit de refuser les rétroactions et commentaires transmis à www.northernpolicy.ca qui contreviennent aux présentes directives.