Tous les chemins mènent à la maison
L’objectif de ces rapports de recherche est d’établir une évaluation de base des tendances en matière d’immigration dans chacune des cinq grandes villes des régions du Nord, de l’Ouest et du Centre de l’Ontario : North Bay, Grand Sudbury, Timmins, Sault Ste. Marie et Thunder Bay. Ces évaluations peuvent être utilisées pour évaluer les programmes pilotes d’immigration, comme le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord, et les futurs programmes pour les nouveaux arrivants.
Les tendances démographiques dans de nombreuses régions du Nord, de l’Ouest et du Centre de l’Ontario sont caractérisées par des niveaux élevés d’exode des jeunes et de faibles taux de fécondité. Si on ajoute à cela le fait qu’une partie importante de la population est sur le point de ne plus être en âge de travailler et que des pénuries de main-d’œuvre se feront sentir, il n’y aura pas suffisamment de jeunes travailleurs pour combler ces lacunes. Pour remédier à cette situation, il faut une compréhension de base des caractéristiques démographiques actuelles et futures de l’immigration afin de prendre des décisions fondées sur des données probantes qui auront une incidence positive sur les collectivités du Nord de l’Ontario
Lisez la série ci-dessous!
Grand Sudbury
Le Grand Sudbury a connu une croissance de l'immigration depuis 2001, avec une augmentation approximative de 57 %. La plupart des immigrants ont été acceptés dans la catégorie économique, de classification nationale des professions (CNP) les plus fréquemment visés étant les ingénieurs miniers, les professeurs et conférenciers d'université et les cuisiniers. Bien qu'il s'agisse des professions pour lesquelles les immigrants étaient le plus souvent qualifiés, les taux de vacance des professions suggèrent qu'il y a un plus grand besoin de directeurs des ventes aux entreprises, de directeurs des services à la clientèle et des services personnels, de directeurs des services de protection publique et de directeurs des services administratifs, pour n'en nommer que quelques-uns.
North Bay
North Bay a connu une baisse de l'immigration depuis 2010, avec une diminution d'environ 26 %. La plupart des immigrants ont été acceptés dans le cadre de la voie du parrainage familial. Le nombre limité d'immigrants
économiques qui se sont installés à North Bay visaient le plus souvent les codes nationaux des professions (CNP) de gardien d'enfants à domicile, de travailleur des services sociaux et communautaires, et de professeur
d'université et de conférencier. North Bay a également ciblé des CNP qu'elle espère attirer, mais aucune des 35 CNP ne correspond à une vacance de poste.
Sault Ste. Marie
À Sault Ste. Marie, les immigrants récents sont plus susceptibles de posséder que de louer leur logement. Cette tendance va à l’encontre de celle observée dans les autres villes du Nord de l’Ontario, sauf Thunder Bay. Les immigrants non récents, ceux qui ont obtenu la résidence permanente il y a au moins cinq ans, sont plus susceptibles d’être propriétaires.
Thunder Bay
Les immigrants de Thunder Bay, qu’ils soient récents ou établis depuis plus longtemps, affichent des taux d’emploi plus élevés que les non-immigrants et les résidents non permanents, à l’exception de ceux qui sont arrivés avant 1990 qui pourraient quitter le marché du travail en raison de leur âge avancé. Dans d’autres villes des régions du Nord, de l’Ouest et du Centre de l’Ontario, notamment North Bay, Timmins et Kenora, les immigrants récents ont tendance à afficher des taux d’emploi inférieurs à ceux des immigrants établis depuis plus longtemps.
Timmins
La plupart des immigrants à Timmins sont arrivés avant 1991, la période la plus ancienne pour laquelle des données étaient disponibles. Timmins connaît des niveaux d’immigration fluctuants. Depuis 1991, la plus grande vague d’immigration dans la ville se situe entre 2011 et 2016. De plus, la plupart des immigrants ont choisi la catégorie des immigrants économiques (360), suivie de la catégorie des immigrants parrainés par la famille (225) et de la
catégorie des réfugiés réinstallés et des personnes protégées (40).